Personnages historiques

Jean Moulin

Ce héros de la résistance avait des racines à Montmorin. En effet, Pierre Moulin, maître tisserand installé à Montmorin avait un fils, qui, né vers 1725 avait épousé en première noce Marie Laugier de Montmorin également, avec qui il eut lui-même un fils (certificat donné par le curé archiprêtre de Montmorin le 20 mars 1754). Cependant, Marie Laugier décédait 9 jours après avoir mis au monde cet enfant qui ne lui survécut que 24 mois. Le fils de Pierre Moulin se remaria. Parmi sa descendance, François Xavier Moulin était l’arrière grand-père de Jean Moulin. Les Moulin se sont par la suite exilés à St Andiol en Provence.
A lire : Fil de l’Oule n° 30

Philis de la Charce

Née à Montmorin en 1645 dans la résidence seigneuriale du bas du village, Philis vécut au temps de Louis XIV et se vit même octroyer par ce dernier une rente de 2000 livres en récompense pour sa conduite héroïque lors de l’invasion du Dauphiné par le Duc de Savoie Victor Amédée II en 1692. Lors de ce conflit, 30 000 hommes lancés à l’assaut de Gap, Guillestre, Embrun,… firent face aux troupes royales, soit 15000 hommes commandés par Cattina. Pour compenser ce manque d’effectifs, ce fut donc aussi sur les membres de la noblesse locale (à laquelle la famille de Philis appartenait) que la défense dut s’appuyer.
A lire : Fil de l’Oule n° 102 fil de l’Oule n° 102 supplément fil de l’Oule n° 102 et Fil de l’Oule n° 106

                 

Sculptures de Philis de la Charce par l’artiste Alexia Carr

Marie-Christine Barrault joue le rôle de la mère de Philis,  (la Marquise Françoise de la Tour du Pin de Gouvernet), dans le film « Mlle de la Charce » de Lionnel Baillemont (DVD disponible à la bibliothèque de Montmorin Valdoule). Photo C. Roumieu

Alexia Carr dans le rôle de Philis de la Charce dans le film « Mlle de la Charce » de Lionnel Baillemont (DVD disponible à la bibliothèque de Montmorin Valdoule). Photo C. Roumieu

Pierre de Bruis

« Méconnu illustre », l’hérétique Pierre de Bruis. Méconnu car on sait très peu de choses sur sa vie pour ne pas dire presque rien, si ce n’est qu’il vécut au 12e siècle (on situe sa naissance vers la fin du 11e), qu’il était prêtre et que, originaire de Bruis, il mourut à Saint -Gilles du Gard, brûlé sur un bûcher pour avoir ostensiblement contesté le culte de la croix. Cette haine de la croix est en effet un des points qui définissent sa doctrine, le pétrobrusianisme, doctrine parfaitement connue en revanche, à travers les écrits de son principal détracteur, l’abbé clunisien Pierre le vénérable.
A lire : le numéro spécial des Cahiers de l’Oule de 1999 intitulé « Pierre de Bruis », écrit par Jean-Claude Daumas avec la contribution entre autres d’Annie Cousin… de Bruis.